Ce soliloque épistolaire, écrit pour être dit, a été rédigé pour Beyrouth Empire, le Catalogue qui a accompagné l’exposition de François Sargologo. Il a été édité par la Galerie Jeanine Rebeiz.
Note d’intention
Les tondos de François sont des feuilles de thé qui ont infusé puis filtré goutte après goutte dans mon imaginaire. Ces tondos lui ressemblent. Paradoxalement ouverts et hermétiques à la fois. Un jour, il a ouvert légèrement la porte sur les ingrédients de certaines scènes. Un autre nous nous sommes promenés dans la montagne libanaise. Nous avons peu discuté. J’avais l’entière liberté de composer. Alors j’ai écrit avec et à côté de ce que j’ai perçu de lui. De ce que les associations d’images ont imprégné en moi, laissant venir les voix de deux frères enfermés chacun de son côté, à moins que ce ne soit une seule voix dédoublée. Une voix et son écho. Et toujours l’envie de rejoindre le fond et la forme de l’imaginaire de l’artiste